NOM prénom 

AKIAN Myriam

Rattachement

Université Paris Cité, CRCAO

Discipline

Archéologie

Thèmes de recherche 

• Les mouvements de protection des sites archéologiques
• Histoire et développements de l’archéologie 
• Histoire et développements du patrimoine au Japon
• Histoire des mouvements
• Mémoire(s)

L’ethnographie dans mes recherches 

Sans former le cœur méthodologique ni disciplinaire de ma recherche, l’approche ethnographique, l’observation (participante et non-participante) et les entretiens (formels et informels) sont, pourtant, devenues très vite des outils-clés pour la collecte de témoignages, de sources et d’informations sur le terrain. La démarche ethnographique s’est avérée un outil précieux pour une meilleure compréhension du contexte local ainsi qu’une voie efficace d’intégration au terrain et aux réseaux d’acteurs. Elle s’est aussi révélée un moteur d’accès à d’autres types de sources, plus « historiques » notamment, auxquelles je n’aurais sans doute pas eu accès sans cette introduction et mise en contact particulière. Le croisement des approches ethnographiques, historiques, archéologiques, mais aussi d’analyse statistique, des réseaux et des discours m’a ainsi permis de mieux comprendre le rôle déterminant joué par les mouvements de protection des sites archéologiques au Japon tant dans l’histoire et les développements de l’archéologie que dans ceux du patrimoine. Elle m’a aussi permis de mieux saisir les rythmes, résonnances et ramifications propres à ces mouvements (et parfois de concert avec d’autres mouvements) et leurs traces et échos dans la société.

Terrains

Dans le cadre de ma recherche sur les mouvements de protection des sites archéologiques au Japon de 1945 à nos jours, j’ai effectué, entre l’automne 2017 et le printemps 2020, plusieurs terrains de recherche répétés sur chacun des cinq sites composant mon corpus d’études de cas. Chacun de ces terrains durait entre une et trois semaines et était répété une à deux fois sur chaque site. Ces courts terrains répétés ont été permis par mon séjour prolongé au Japon sur toute la période. Le choix de ce format de terrain relativement court s’explique par la dispersion de mes terrains de recherche localisés dans les départements d’Ōsaka, d’Okayama, de Tottori, de Nagasaki et de Saga.
Sur chacun des terrains, je veillais à m’entretenir avec l’administration archéologique et muséale locale, les associations de valorisation des sites et les anciens participants au mouvement de protection du site en question. Ces entretiens suivis étaient complétés par une recherche dans les archives locales et de l’observation participante ou non aux événements mis en place et en lien avec nos questions et des visites répétées des sites et des musées.